Francine DeBlois

J’ai la couleur dans la peau. Dès l’enfance je suis fascinée par les crayons à colorier. Ils étaient mes plus beaux cadeaux. Aujourd’hui, encore, je garde en mémoire l’odeur de ces cahiers et crayons.
Jeune adulte, j’entreprends des cours de peinture. A la trentaine, c’est un retour plus marqué pour ma passion et la rencontre de peintres tels que Marcel Gagnon, Basque et le Frère Jerome. Chacun à sa manière, m’a beaucoup apporté et ils ont laissé dans mon apprentissage un goût indéfectible quand à mon désir profond de devenir artiste peintre.
A cette époque, j’habite Rimouski. Trois ans d’arrêt de travail me permettent d’entreprendre un certificat en Arts visuels à l’Université du Quebec à Rimouski. Mais aussi durant cette période je quitte Rimouski pour Saint-Hyacinthe. Je vis alors une phase de transition, , un temps de recherche pour une nouvelle expérience de travail et après avoir suivi durant une année de cours en sculpture, je découvre ma nouvelle voie, la massothérapie.
Début des années 2000, c’est une nouvelle lancée. Ateliers de créativité, visites de symposiums, de musées et de galeries, , tout est prétextes pour apprendre à développer mon écriture artistique. Les ateliers avec Tania Lebedeff ont contribué à me projeter sur cette voie artistique.
Ce sera sans conteste , le chemin de l’abstraction. En découvrant la gestuelle, je touche à mon âme, a mes valeurs profondes et à ma singularité . D’abord, la couleur guide mon écoute intérieure. Je me donne enfin la permission d’oser franchir des barrières, d’abuser du laisser-aller. Sans la moindre gêne, j’étale des émotions , je donne à voir mes tourments, mes révoltes, mes joies et mes peines. Le spectateur y lira ses propres appréhensions ou bonheurs. Je me dévoile sans censure et sans crainte de jugement. Je profite alors, de ma liberté d’expression et offre au spectateur un espace ouvert à la contemplation.
L’acrylique est mon médium de prédilection. Et c’est ici que la massothérapie entre en jeu. C’est une formation qui touche au volume, aux textures et aux sensations tactiles. En ajoutant papiers, pâte à modeler ou autres textures à la toile ou au panneau de bois, je révèle des humeurs face à mes préoccupations environnementales. Je joue avec les couleurs et les textures jusqu’à ce que celles-ci soient en harmonie.
Je me définis comme une peintre coloriste qui aime laisser des traces du passé, du présent et peut-être même de l’avenir et qui, tout à la fois, touche à l’intemporel.
Francine DeBlois


Démarche artistique
J’ai la couleur dans la peau. Dès l’enfance je suis fascinée par les crayons à colorier. Ils étaient mes plus beaux cadeaux. Aujourd’hui, encore, je garde en mémoire l’odeur de ces cahiers et crayons.
Jeune adulte, j’entreprends des cours de peinture. A la trentaine, c’est un retour plus marqué pour ma passion et la rencontre de peintres tels que Marcel Gagnon, Basque et le Frère Jerome. Chacun à sa manière, m’a beaucoup apporté et ils ont laissé dans mon apprentissage un goût indéfectible quand à mon désir profond de devenir artiste peintre.
A cette époque, j’habite Rimouski. Trois ans d’arrêt de travail me permettent d’entreprendre un certificat en Arts visuels à l’Université du Quebec à Rimouski. Mais aussi durant cette période je quitte Rimouski pour Saint-Hyacinthe. Je vis alors une phase de transition, , un temps de recherche pour une nouvelle expérience de travail et après avoir suivi durant une année de cours en sculpture, je découvre ma nouvelle voie, la massothérapie.
Début des années 2000, c’est une nouvelle lancée. Ateliers de créativité, visites de symposiums, de musées et de galeries, , tout est prétextes pour apprendre à développer mon écriture artistique. Les ateliers avec Tania Lebedeff ont contribué à me projeter sur cette voie artistique.
Ce sera sans conteste , le chemin de l’abstraction. En découvrant la gestuelle, je touche à mon âme, a mes valeurs profondes et à ma singularité . D’abord, la couleur guide mon écoute intérieure. Je me donne enfin la permission d’oser franchir des barrières, d’abuser du laisser-aller. Sans la moindre gêne, j’étale des émotions , je donne à voir mes tourments, mes révoltes, mes joies et mes peines. Le spectateur y lira ses propres appréhensions ou bonheurs. Je me dévoile sans censure et sans crainte de jugement. Je profite alors, de ma liberté d’expression et offre au spectateur un espace ouvert à la contemplation.
L’acrylique est mon médium de prédilection. Et c’est ici que la massothérapie entre en jeu. C’est une formation qui touche au volume, aux textures et aux sensations tactiles. En ajoutant papiers, pâte à modeler ou autres textures à la toile ou au panneau de bois, je révèle des humeurs face à mes préoccupations environnementales. Je joue avec les couleurs et les textures jusqu’à ce que celles-ci soient en harmonie.
Je me définis comme une peintre coloriste qui aime laisser des traces du passé, du présent et peut-être même de l’avenir et qui, tout à la fois, touche à l’intemporel.
Francine DeBlois