MAXIME COURVAL

Je me suis toujours intéressé à l’art et j’ai exploré à tour de rôle ou simultanément: la photographie , la poterie , la bijouterie et la peinture , J’ai suivi des ateliers et des cours dans plusieurs domaines. Les ateliers du frère Jérome m’ont ouvert à la spontanéité . D’autres cours m’ont fait pratiquer la peinture figurative à l’huile aux ateliers de Saints-Léonard puis aux ateliers Couleurs d’Art avec le professeur Richard Morin et j’ai aussi exploré l’art visuel avec Pierre Archambault historien et critique d’art visuel.

A ma retraite comme professeur , j’ai pu enfin occuper mes loisirs à réaliser plusieurs projets en arts visuels. J’ai été pendant une vingtaine d’années artisans bijoutier tout en produisant quelques tableaux figuratifs. Depuis quelques mois , j’ai décidé de m’affranchir du figuratif pour aller vers l’exploration de la couleur et de la forme en toute liberté. Ayant toujours peint à l’huile , j’ai décidé de conserver ce médium bien qu’il soit plus exigeant que l’acrylique. J’utilise les couteaux pour plus de spontanéité et d’aisance dans le mouvement. Parfois j’ajoute des pierres semi-précieuses dans mes tableaux sans doute influencé par mon héritage de bijoutier. J’intègre aussi différentes matières : sable , métaux, algues … Et il peut aussi y avoir parfois une pointe d’humour! La conscience environnementale n’est jamais très loin. Bref , je me définirais comme un artiste libre de toute chapelle et de toute préoccupation commerciale qui suit son intuition, sa spontanéité , toujours en exploration, toujours en mouvement…

Il y a d’abord la couleur puis le geste et petit à petit apparaissent les formes colorées qui sont nées du hasard , de mon inconscient ou de l’au-delà , du cosmos !. Une fois le tableau arrêté, arrêté et non pas terminé, car il n’est jamais fini. Le tableau n’appartient plus son auteur, Il devient l’objet du spectateur qui à sa vue peut ressentir de l’indifférence, du dégout , de l’étonnement, de la révolte ou susciter un intérêt devant ce qui peut sembler incohérent mais qui peut faire naître de la sympathie de l’attirance devant ce que j’appellerais un paysage cosmique…