Nathalie Dupont

Née à Drummondville en 1971, Nathalie Dupont fait ses études en enseignement des arts plastiques à l’Université du Québec à Trois-Rivières et obtient un baccalauréat en arts en 1995. Cette même maison d’enseignement lui décerne le grade de maître en éducation en 2016. Enseignante en arts plastiques, elle transmet sa passion aux jeunes de 14 à 17 ans au Collège Saint-Bernard à Drummondville.

À 23 ans, l’artiste canadienne est un des membres fondateurs de l’Association en arts visuels l’ŒIL TACTILE à Trois-Rivières. Cette initiative lui permet d’exposer dans diverses galeries d’art avec ses collègues universitaires dès cette époque. En 1998, elle adhère à la Guilde des artistes de la région de Drummondville, dont elle fait toujours partie à titre de présidente du conseil d’administration. De plus, elle participe activement au développement de l’art dans divers comités culturels. En 2016, la Wickhamoise devient membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) dont le siège social est à Montréal.

Dans les années 2000, sa carrière publique prend son envol grâce à des contrats dans des lieux professionnels de diffusion. Elle expose dans des centres culturels, des centres d’arts, des musées et des galeries indépendantes au Canada et en France. En 2007, elle participe à une première exposition en France, au centre culturel de la Chapelle Saint-Benoît à Argenton-sur-Creuse dans la région de Berry. Aussi, l’artiste expose à deux reprises à La Roche-sur-Yon, notamment à la Galerie Art Vivant en 2010 et en 2016, à l’Espace culturel E. Leclerc.

Le goût de l’écriture se fait déjà ressentir lors de son parcours scolaire, ce qui lui permet de remporter la bourse d’études condition féminine et masculine. En 2012, elle publie, à compte d’auteure, un premier recueil de poèmes illustrés dans un collectif intitulé « Défaire et reconstruire ». C’est en 2015 qu’elle lance son premier recueil solo de poèmes illustrés, « Flâneurs de lumière légère ». Ce recueil est diffusé par la Médiathèque Benjamin-Rabier et la Librairie Agora, l’année suivante à La Roche-sur-Yon, en France. En 2016, elle participe à la publication d’un collectif de poètes et d’artistes québécois, « Et si les mots parlaient... », aux Éditions mp tresart, au Canada. En 2018, elle publie un second recueil solo de poèmes illustrés, « Réfléchir est un luxe ». En 2021, elle publie le recueil franco-québécois « Nouée de perles et de cailloux » en collaboration avec l’autrice vendéenne Marie-Frédérique Rabiller. Cette même année, elle adhère à l’Association des poètes universels francophones (SPUF), à la revue Carquois et à l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ).

En somme, l’artiste crée des tableaux en mots ou en images. Elle embrasse une démarche artistique dont l’approche par la mise en relation de sujets donne un nouveau sens intimiste et universel à ses compositions d’œuvres et de poèmes.