Paulo

Né à Manchester, basé à Lyon, je griffonne et barbouille de la peinture depuis que la cloche de l'école nous dictait tous nos mouvements.

J'ai fait de la sérigraphie pendant la demi-décennie qui a suivi l'université pour finalement tenter ma chance et faire de l'art. J'ai récemment célébré le cinquième anniversaire de cette décision et, dans mon appartement minuscule mais confortable du 3e arrondissement, je n'ai aucune envie de regarder en arrière.

En désaccord constant avec moi-même, la seule vérité sur laquelle je peux compter, c’est que je déteste les tyrans, que je ne supporte pas l'injustice ou l'insensibilité. J'ai l'impression que cela transparaît dans toutes mes peintures et illustrations, qu'il s'agisse de grosses brutes brandissant des matraques et faisant craquer des têtes lors d'une marche pour le climat ou du culot des gens comme Richard Branson qui demandent une aide financière à un monde qu'ils chalutent comme des fonds marins toujours plus dénudés. J'ai tendance à équilibrer toute cette colère avec des plaisanteries, généralement sous la forme de phrases gribouillées et de griffonnages juvéniles qui constituent l’essence de mes œuvres.



L'autre partie de mon cerveau, celle qui célèbre le monde qui m'entoure, est fascinée par la nature, et j'espère que cet amour est évident lorsque vous regardez mes œuvres dans le monde des animaux et des plantes.

La peinture est l'endroit où je trouve du réconfort, elle a un tel pouvoir pour transférer les idées de votre tête à une surface.