Richard Paquette

Biographie
Peintre et sculpteur depuis plus de quarante-cinq années, l’artiste réside à Mont-Saint-Hilaire depuis juin 2014. Il a participé à plusieurs expositions collectives et à une exposition duo avec la peintre Sylvia Audet en 2016. Il a été invité comme artiste professionnel à l’événement « Fleur de Macadam » en 2011 à Aylmer, Québec, La nature en héritage au musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire en 2017 et pour célébrer les vingt - cinq années du musée en 2020.
Démarche artistique
L’artiste poursuit sa recherche sur les paysages. De plus figuratif, il arrive depuis quelques années à une vision axée sur l’environnement qui se détruit progressivement à cause de l’avidité toujours croissante de l’Homme.
D’ailleurs dans « Mont-Saint-Hilaire l’an 2152 », la cupidité est grande gagnante. La montagne n’est plus que souvenir. Une mégapole y a surgi au fil des années. Les arbres ont laissé place au béton. Le mot bucolique s’éteint.
L’environnement présenté sur ce tableau s’assoiffe et se meurt. L’eau qu’on croyait une ressource inépuisable s’évapore, acidifiée, elle détruit. On reconstruit des simulacres de cité à partir des effondrements.
Le soleil cuit de ses rayons ardents la mégapole et traverse cette chair de béton. Elle meurt en ce mois de mars de l’an 2152.
Gravé sur des blocs épars on peut y lire quelques lignes fragmentées d’un poème des siècles passés ;
« L’enfant fuit l’étrangeté de la nature,
L’enfant se sécurise dans les artifices, d’une parfaite autochtonie
L’enfant rend grâce à la technologie,
L’enfant ne visionne pas le monde en nomade,
L’enfant visionne le monde en touriste,
L’enfant ne fait que déambuler dans le grand magasin de l’humanité. »