Marc Tremblay

Né en 1969 à Chicoutimi au Québec.
Depuis mon enfance, j’ai toujours été séduit par le cinéma et la bande dessinée. Cependant, ce fut un film d’animation qui transforma ma vie. « La planète sauvage », de René Laloux, ouvrit véritablement mon goût pour les belles images. Depuis ce moment, le dessin fut une passion qui ne se démentit jamais.

Souvent découragé d’embrasser une véritable carrière en arts. Je fis des études en multimédia, en informatique et en psychologie avant de me décider pour un baccalauréat en arts plastiques. Avec mon style, toujours à la frontière avec la bande dessinée. La recherche d’une identité forte et personnelle fut un long parcours qui trouva enfin son aboutissement avec l’estampe numérique. C’est en voyant un artiste reproduire une toile de Rembrandt que je suis tombé en amour avec cette approche novatrice. La passion avait véritablement pris son envol.

Je plonge encore plus profondément dans le Pop Art. J’y ajoute ainsi un aspect plus critique de notre société de consommation qui nous dirige tout droit vers une catastrophe écologie. La dualité de la beauté et de l’insouciance quotidienne, avec tout ce qu’elle comporte comme habitude et comportement destructeur. C’est un rapport « amour/haine » sur notre culture. Ce qu’elle a de beau, mais également toute son influence sur les mécanismes de notre civilisation. L’accent est mis sur une représentation paradoxale de la culture populaire pour nous diriger plus subtilement vers des préoccupations sur notre futur. Le côté tragique de notre quotidien côtoie allégrement, les multiples facettes et espoirs de la vie.

Mes influences majeures seront toujours le cinéma et la bande dessinée. Caza, Serpieri, Bilal, mais aussi des artistes comme Corno, Voka, Bak, Mucha ou Ferri.